Mon second modulino trouve son inspiration dans un ouvrage d’art réel de la ligne de Mazamet à Bédarieux. Un passage inférieur enjambe en même temps un chemin rural et un ruisseau. Le chemin monte selon une pente assez rude  de 13% tandis que la pente du ruisseau est limitée à 5,5 %.

Cette disposition n’est pas très rare sur la ligne. Ce qui est plus étonnant, c’est que la voûte du ponceau est bâtie en biais DANS LE SENS VERTICAL, pour suivre au plus près l’inclinaison du chemin. Voyez comme la partie inférieure est horizontale tandis que la voûte est inclinée.

C’est donc cette particularité assez peu visible que j’ai reproduite sur mon modulino.

Bien sûr, il fallait meubler quelque peu le reste de la maquette.

Au premier plan, un cabanon très ancien, couvert de lauzes attire le regard. Lui aussi est très inspiré d’un vrai édifice, repéré dans la même région.

Le chemin qui passe sous le ponceau mène à un modeste groupe de maisons, à l’arrière et au-dessus de la voie ferrée. Celle qui nous fait face arbore un porche en anse de panier, très typique de l’architecture régionale. Sous un abri sommaire, un pressoir à vin attend son heure.

Ce serait à peu près tout si la géométrise des modulinos n’imposait pas des décrochements aux extrémités, celui de gauche rattrapé par quelques terrasses.

Une photo panoramique du Caroux ramenée à la bonne dimension servira de fond (avant le traditionnel ciel blanc)

Et bien entendu, le maquis derrière le ponceau abrite quelque hôtes rares ; nous y avons surpris la parade amoureuse d’un couple bufaleaux au plumage éclatant.

Voila mon n°2 terminé.

Test de roulement.

Vu générale du module en expo.