Notre Métrique ... LE Petit Train de la montagne !


Nous modifions le réseau principal pour y intégrer une évocation de cette ligne.

Vous trouverez des images dans "Évolution du réseau"


Site de Pierre BAZIN proposant beaucoup de photos de son père Jaques et d'autres auteurs.


Branche SUD : Castres - Lacaune - Murat & Castres - Brassac.

Branche NORD : Albi - Valance & Albi - Alban.

VIDÉOS et Horaires.

Agrandir les cartes :
- le TARN.

 

LE livre sur "le Petit Train" et 11 panneaux d'exposition sur son histoire.
Voir les maquettes des ouvrages en HO : Beaudecamy, Bouissas, Labans, Gat, Rebaut, Thioys
et des matériels roulants à plusieurs échelles.
Photos des stations et haltes.
Expositions & conférences sur " Le petit train" ayant eu lieu ou à venir.

 

Plan lignes CFDT branche SUD

Un besoin, puis ...

Notre patrimoine, notre histoire tout cela dans l'épopée d'un petit train départemental !
La montagne voisine a respiré, notre ville s'est nourrie grâce à ce petit train.
Tous ceux qui ont dépassé la cinquantaine se souviennent.
Ha ! Qu'il était beau ce petit train !
Puis il passa de mode.
31/12/1962
FIN.
J'ai eu le privilège de l'emprunter entre 1958 et 1962.
Je cède la page à un "fan" de ce petit train.
Jean-Louis CORBIÈRE
10/10/2004.

Les Chemins de Fer Départementaux du Tarn tiennent une place à part dans la cohorte des « tortillards », « patachons » et autres chemins de fer d’intérêt local, et pour deux excellentes raisons.

D’abord, ses lignes de la branche Sud, taillées dans un environnement particulièrement rude, imposèrent une série de hardis ouvrages d’art : 7 grands viaducs, de nombreux ponts, 21 tunnels jalonnent les 75 km du parcours de Castres (alt. 172 m) au col du Plos (alt. 902 m) et à Murat, et les 13 km de l’embranchement de Brassac.

Ensuite, notre « Petit Train » – c’est ainsi que tous les Sud-Tarnais le surnomment affectueusement – bénéficia d’une exceptionnelle longévité. Alors que presque tous les secondaires français disparurent avant ou pendant la 2ème Guerre, il survécut jusqu’en 1962, laissant dans les mémoires de nos concitoyens des souvenirs vivaces.

Les chantiers, commencés en 1902, se prolongèrent jusqu’en 1911. Dès 1905 les trains circulent sur la première section (Castres - Vabre). Les sections suivantes furent mises en service respectivement en 1905 (Le Bouïssas - Brassac), 1907 (Vabre - Viane) et 1911 (Viane - Lacaune puis Lacaune - Murat).

L’ensemble du réseau (branche Nord = Albi - Valence d’Albigeois et Albi – Alban, comprise) utilise deux séries de 7 locomotives de type 130 T construites par la S.A.C.M. Les machines « légères » (18 t à vide) règnent en majorité sur la branche Nord, les « lourdes » (22,5 t à vide) sur le Sud. Pour les voyageurs, une quarantaine de voitures longues à plateformes d’extrémité sont montées sur deux essieux convergents, système de Rechter. Les marchandises utilisent plus de 200 wagons plats, tombereaux ou couverts.

À partir de 1924, le réseau se dote de trois automotrices à essence Renault, qui essuient les plâtres de la modernisation du parc. En 1933 puis 1935, le réseau, passé sous l’administration des V.F.D.M., achète deux séries d’autorails Verney (9 au total). Ceux-là, unidirectionnels, sont équipés d’un système pittoresque de vérins qui leur permettent d’être retournés sur les petites plaques tournantes des terminus. L’un d’entre eux sera transformé pour le transport de messageries, ce qui lui vaudra le sobriquet « d’autorail à vaches ».

En 1930, pour permettre l’intercirculation sur la nouvelle ligne directe à traction électrique Castres – Toulouse du réseau Tarn – Haute-Garonne, les matériels vapeur et remorqués sont munis de l’attelage automatique Willison. Après la fermeture de « l’électrique » en 1939, quelques wagons et remorques sont récupérés par les C.F.D.T.

En 1954, la gestion passe à la S.A.C.F.S. qui réforme les locos à vapeur (la dernière circule en 1956), introduit des autorails Billard A80D et A150D6 et deux locotracteurs diesel. Une partie de ce matériel sera mutée en Corse ou en Provence après la fermeture (31 décembre 1962).

Le réseau est rapidement déferré, mais exception faite d’un des grands viaducs (Lacaze), presque tous les ouvrages d’art, un bâtiment de gare (Roquecourbe) et plusieurs abris, sont encore visibles. Quelques-uns ont même été récemment restaurés, témoignages concrets de cette aventure ferroviaire exceptionnelle.

Michel VIERS - 15/10/2004.

 

 

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